Gueule de bois : simple désagrément ou vrai enjeu médical ?

Fatigue, maux de tête, « hangxiety », troubles de mémoire… La gueule de bois n’est plus seulement un rite de passage du « lendemain de fête » : elle est aujourd’hui reconnue par World Health Organization comme un état pathologique à part entière.

Ce que dit la science :
🔸Elle survient quand le taux d’alcool est revenue à zéro, et reflète un stress majeur infligé au cerveau.
🔸Les symptômes sont multiples : physiques, cognitifs, psychologiques… et physiologiques (inflammation, perturbation des neurotransmetteurs, etc.).
🔸Il n’existe à ce jour aucun remède scientifiquement validé. Les meilleures armes : modération, hydratation, sommeil.
🔸Sa fréquence chez les jeunes pourrait être un marqueur prédictif d’addiction à l’alcool.
🔸Sa médicalisation soulève un enjeu éthique : risque-t-on de banaliser la surconsommation en cherchant à la « soigner » ?

Comprendre la gueule de bois, c’est mieux prévenir ses effets… et peut-être repenser sa relation à l’alcool.

📌 Un excellent article du Pr Mickael Naassila, à lire absolument

Alcool Conso Science, un projet porté par la Société Française d’Alcoologie
Avec le soutien du FONDS DE LUTTE CONTRE LES ADDICTIONS