Une étude brésilienne menée sur 1 781 cerveaux autopsiés révèle que même une consommation modérée d’alcool (moins de 8 verres par semaine) peut entraîner des lésions vasculaires cérébrales et favoriser des troubles cognitifs.
Ce qu’on retient :
- Apparition précoce d’artériolosclérose hyaline, altérant la circulation cérébrale.
- Dépôts de protéine tau, liés à la maladie d’Alzheimer, observés chez les buveurs réguliers.
- Une réduction de l’espérance de vie de 13 ans chez les anciens gros consommateurs.
- Perte de masse cérébrale même chez les ex-buveurs modérés.
Un message clair :
Aucune consommation d’alcool ne semble totalement inoffensive pour le cerveau. Ces données renforcent l’importance de la prévention, du dépistage et de l’accompagnement au sevrage, même chez les consommateurs dits « raisonnables ».