Cette étude publiée dans le Journal of Psychoactive Drugs révèle des données préoccupantes sur l’usage récréatif du protoxyde d’azote (N2O) chez les étudiants en santé. Parmi les 2 067 participants, 38,2 % ont déclaré avoir consommé du N2O au moins une fois dans leur vie. Plus préoccupant encore, 6,6 % remplissent les critères du DSM-5 pour un trouble de l’usage du N2O (TUN2O), dont 1,1 % présentent des formes modérées à sévères.
Chiffres clés :
🔢 38,2 % des étudiants ont déjà consommé du N2O.
🔢 6,6 % présentent un trouble de l’usage du N2O (TUN2O).
🔢 13,9 % des étudiants avec TUN2O ont un score AUDIT > 12, suggérant une dépendance à l’alcool.
🔢 36,5 % des étudiants avec TUN2O ont un antécédent de prise en charge en santé mentale.
🔢 8 % prennent actuellement des antidépresseurs.
Ces résultats montrent des associations significatives entre le TUN2O, l’usage problématique d’alcool et des antécédents de troubles de santé mentale.
Ils soulignent l’importance d’intégrer un dépistage systématique du TUN2O dans les services de santé étudiants.
Retrouvez l’étude en intégralité https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/02791072.2025.2461992
Bernard ANGERVILLE , Alexandre Szusterman, Lisa Blecha, Amine Benyamina, Mickael Naassila Alain Dervaux