7% des décès chez les plus de 15 ans sont attribuables à l’alcool sur un total de 580 000 décès en 2015
En 2015, 41 000 décès sont estimés être attribuables à l’alcool, dont 30 000 décès chez les hommes et 11 000 décès chez les femmes, soit respectivement 11% et 4% de la mortalité des adultes de 15 ans et plus. Ceci inclut 16 000 décès par cancers, 9 900 décès par maladies cardiovasculaires, 6 800 par maladies digestives, 5 400 pour une cause externe (accident ou suicide) et plus de 3 000 pour une autre maladie (maladies mentales, troubles du comportement, etc.). La fraction attribuable pour l’ensemble des pathologies associées à l’alcool représente jusqu’à 15% des décès chez les 35-64 ans contre moins de 8% pour les autres âges. Hors causes externes, un peu moins de 500 décès (1% des décès attribuables à l’alcool hors causes externes) sont attribuables à une consommation modérée entre 7 et 18 grammes d’alcool pur par jour, et 90% du total des décès sont liés à des consommations supérieures à 53 g/j.
L’impact sanitaire de la consommation d’alcool en France reste donc considérable. Ces résultats soulignent l’importance des politiques de santé publique visant à réduire la consommation d’alcool en France.
Dans le monde, l’usage nocif de l’alcool entraîne 3 millions de décès chaque année, ce qui représente 5,3 % de l’ensemble des décès et 5,1 % de la charge mondiale des maladies et traumatismes mesurée en années de vie ajustées sur l’incapacité (DALY) est attribuable à l’alcool (lien OMS). Le pourcentage de décès attribuables à l’alcool chez les hommes s’élève à 7,7 % de la mortalité mondiale contre 2,6 % chez les femmes. En 2016, la consommation totale par personne parmi les consommateurs d’alcool était en moyenne de 19,4 litres d’alcool pur pour les hommes et de 7 litres pour les femmes.